Langdon, la série de NBC inspirée par The Lost Symbol de Dan Brown, a engagé deux autres noms pour son casting. Valorie Curry et Eddie Izzard se joindront à Ashley Zukerman dans la production qui adaptera le troisième livre des aventures du symbologue Robert Langdon (via Deadline).
Curry, est connu pour des séries telles que Veronica Mars, The Tick et The Following. A Langdon, elle vivra avec Katherine, une scientifique qui étudie comment l’esprit peut affecter le monde physique.
Quelques figures au rendez-vous
Izzard, dont la carrière comprend des rôles dans Hannibal, Twelve Men and Another Secret, The Good Wife et Across The Universe, sera Peter, une figure importante à Washington, capitale des États-Unis et directeur du Smithsonian Museum.
La série s’inspirera du livre « Le symbole perdu », qui retrace la saga commencée avec Anges et Démons, et montrera les premières aventures du professeur d’art et de « symbole » de Harvard, qui devra résoudre plusieurs énigmes pour sauver son mentor et démêler une conspiration mondiale.
Le scénario et la production du pilote sont entre les mains de Dan Dworkin et de Jay Beattie (The Crossing). Dan Brown est impliqué dans le projet en tant que producteur exécutif. La série sera produite par les studios de CBS TV et Universal Television et diffusée par NBC.
Ce que la transposition sérielle peut encore explorer
Au-delà du casting et de l’intrigue, la transformation d’un roman en série ouvre la porte à des enjeux techniques et artistiques souvent sous-estimés : la construction d’un arc narratif étalé sur plusieurs épisodes, la gestion du pacing pour maintenir la tension, ou encore la cohérence d’une direction artistique capable de traduire un univers littéraire en langage visuel. La scénographie et le storyboarding joueront un rôle clé pour conserver la charge symbolique des énigmes tout en renouvelant l’expérience pour le téléspectateur. En parallèle, la production devra anticiper la postproduction — montage, étalonnage, compositing et mixage sonore — afin d’assurer une ambiance immersive qui soutient les ressorts dramatiques et les éventuels cliffhangers entre épisodes.
Du point de vue éditorial et industriel, l’adaptation implique aussi une réflexion sur le format épisodique, la durée optimale des épisodes et la stratégie de diffusion pour maximiser l’audimat sans trahir la densité du matériau source. La mise en place d’une bible de série, d’une unité de ton et d’une politique de renouvellement des intrigues permettra de préserver la mémoire sémiotique des symboles tout en offrant des pistes inédites aux scénaristes. Pour les amateurs de techniques, suivre les choix de bande originale et d’habillage sonore peut révéler comment la musique soutient la progression dramatique. Pour approfondir ces aspects techniques et éditoriaux, ainsi que des analyses sur la façon dont une série rassamble mythes et enquête, vous pouvez consulter les conseils à lire sur Cinéma Capitole qui abordent la mise en série des récits et les enjeux de production.
